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AMIET / La traversée lumineuse (Marine ALMAGBALY)

Notice



Cuno Amiet, Le Grand Hiver [Der grosse Winter], 1904, détrempe sur toile, 178 x 235 cm, S.D.b.dr. : CA/1904, Paris, musée d’Orsay. [Photo personnelle prise au Musée d’Orsay, 2022].


La moindre course dans la montagne dissout le temps, dilate l’espace, refoule l’esprit au fond de soi. Dans la neige, l’éclat abolit la conscience. Avancer importe seul. L’effort efface tout – souvenirs et regrets, désirs et remords.

(TESSON Sylvain, Blanc, Paris, Gallimard, 2022, p.16)


Coloriste hors pair, Cuno Amiet (1868 Soleure - 1961 Oschwand) fait partie des plus grands peintres suisses de l’époque moderne. D’abord élève de l’artiste et voyageur soleurois Frank Buchser, principalement connu pour ses portraits et ses paysages tenant du réalisme aussi bien que de l’école du plein air¹, Cuno Amiet garde de son apprentissage un intérêt marqué pour la couleur. Comme nombre d’artistes suisses de son époque², c’est en Allemagne, à l’Académie des Beaux-Arts de Munich dès 1886, puis en France, à l’Académie Julian en 1888, que le jeune peintre reçoit sa formation académique. L’amitié qu’il noue avec le grison Giovanni Giacometti lors de ses années à Munich le portera toute sa vie et lui permettra notamment de donner un retour réflexif sur ses questionnements concernant l’impressionnisme³ et les autres courants artistiques qui traversent son époque.

Le jeune soleurois ne se contente cependant pas d’une vision univoque ou doctrinale de l’art : pour lui « [l]e monde est multiforme, [s]a peinture est multiforme »⁴. C’est dans cet esprit qu’il découvrira entre 1892 et 1893 les recherches picturales inaugurées par Paul Gauguin⁵ lors de son séjour à Pont-Aven, haut lieu de « l’avant-garde post-impressionniste »⁶ ; séjour qui se révèle être un véritable voyage initiatique. En effet, ce premier pèlerinage breton sera pour lui l’occasion de mettre au centre de son travail « [l]es moyens picturaux – la touche, la composition, le coloris »⁷, de questionner la forme, quel que soit le sujet de ses œuvres. À travers cette démarche, Cuno Amiet cherche non pas à reproduire le réel, mais bien à communiquer ce qui le touche, l’agite et le questionne. Par l’étude du travail de Ferdinand Hodler, de Paul Gauguin ou encore de Vincent Van Gogh, ainsi que sous l’influence de ses amis Giovanni Giacometti et de l’irlandais Roderic O’Conor, Amiet progresse dans ses innovations techniques, notamment durant ses années pont-aveniennes, dans le but de rendre dans ses œuvres le type d’impressions⁸ qu’avait produit chez lui le travail de Buscher, selon son témoignage:

« […] intérieurement, j’ai été ému par la résonance des couleurs et la façon dont les couleurs claires et vives sont appliquées sur la toile. Cette essence très particulière de l’art de Buscher s’est imprimée profondément dans mon âme. Cette impression a duré tout au long de mes études et de ma vie.⁹ »

C’est ainsi qu’il traversera son époque et les courants du néo-impressionnisme, du fauvisme, de l’expressionnisme – il participe en effet dès 1906 aux innovations et recherches du groupe Die Brücke, né à Dresde¹⁰ –, dans une inlassable quête de formes, de couleurs et de touches qui lui permet d’explorer la prégnance des formes brutes, la vibration des couleurs vives, le mouvement des traits rapides. Défendant l’idée du « tableau comme un tout, comme une unité harmonieuse », Amiet n’aura de cesse d’accueillir amis et artistes dans sa propriété d’Oschwand à partir de 1913¹¹ où il poursuivra la recherche d’une réalité transcendée par un art mis en mouvement.

 


Compte rendu (février 2023)


Un joyeux sentiment d’évasion. C’est ce que m’a fait sentir Le Grand Hiver de Cuno Amiet, un mardi matin d’automne, lors d’un séminaire consacré à la peinture et à la critique d’art¹². Dans la salle de classe parisienne surchauffée et bondée de monde, la découverte de cette étendue scintillante au milieu de laquelle progresse un petit skieur a été comme un appel d’air ; un rappel qu’il existe des espaces de silence où vibrent des teintes lumineuses. Car si l’œil perçoit d’abord une surface neigeuse vallonnée aux uniformes nuances, il n’en est rien : c’est une mer de couleurs, de bleus irisés et de jaunes solaires qui s’entrecroisent et font trembler les touches de gris ; de blancs purs et de blancs sales. Le Grand Hiver d’Amiet est une étendue opaline qui palpite de lumière. L’immensité poudrée apaise le regard tout en provoquant cette joie, cette excitation d’un enfant qui découvre à son réveil qu’une neige brillante a recouvert toute la nature. Face à l’œuvre pixelisée et projetée sur le mur, je m’échappais de ce quotidien parisien pour retrouver la joie transgressive des matins d’hiver cotonneux où j’avançais, minuscule, tel le skieur d’Amiet. Le Grand Hiver du soleurois était une réponse au mal du pays qui me prenait lorsque je traversais ces grands boulevards agités de monde et que je songeais, mélancolique, aux étendues blanches et ensoleillées de mon pays d’origine. Ce matin-là je compris qu’il me fallait aller à la rencontre de ce paysage scintillant et du petit être qui faisait la trace.

C’est ainsi que je me suis retrouvée, quelques semaines plus tard, dans la file d’attente du Musée d’Orsay, à l’intérieur duquel devait se trouver mon petit skieur. Au fur et à mesure que je me rapprochais de mon but, les visiteurs se faisaient moins nombreux. Lorsque je rentrai dans la salle, seuls subsistaient le skieur d’Amiet et son océan blanc, bien plus impressionnants que je ne les avais imaginés.

Formant pratiquement un carré de deux mètres sur deux, Le Grand Hiver a été acquis par le Musée d’Orsay en 1999. Si ce n’est pas « le fameux Carré blanc sur fond blanc de Casimir Malevitch [de] 1918 »¹³, le tableau qui nous intéresse ici laisse néanmoins les 5/6 de sa toile à « l’abstraite » couleur. L’océan blanc est partout, sauf en haut du tableau où apparaît un horizon brumeux dans lequel s’accumulent des taches vertes et bleues pour former un pan de ciel, sur lequel vivotent quelques rares sapins dressés dans une neige jaune et des cimes bleutées. Cette ligne d’horizon si mince confère donc tout juste une perspective au tableau dans lequel le « fond », cet imposant manteau de neige, n’est pas l’arrière-plan, mais bien le sujet principal au sein duquel progresse un homme à la taille dérisoire en comparaison avec l’immensité du paysage laiteux – et où réside, probablement, le souvenir d’un couple de skieur. Mais qu’on ne pense pas que cet environnement soit dénué de composition : suivant de gauche à droite une courbe légèrement descendante, la ligne de démarcation entre le vallon enneigé et l’arrière-plan est nette, presque découpée, à la manière dont Amiet délimitera les différents plans de neige dans un de ses autres Paysage[s] d’Hiver, datant de 1908 :


Cuno Amiet, Winterlandschaft [Paysage d’Hiver], huile sur toile, 54 x 65 cm.
Photo provenant d'ArtNet

Le Grand Hiver est toutefois loin d’être un aplat de différents blancs, puisque la touche du peintre, pleine de nuances, permet de rendre la neige mouvante en même temps qu’elle construit des lignes de force. Ainsi s’opposent à la ligne convexe et nette du vallon des courbes concaves diffuses, faites de morceaux de lumières et de dépressions neigeuses.

Dans le premier tiers supérieur, au centre du tableau, on distingue un premier affaissement bleuté, d’autant plus visible que l’œil devine une subtile incise. Courbée, d’un blanc pur, celle-ci scinde l’accumulation colorée avant de s’évanouir. Serait-ce la trace d’un passage en proie à l’effacement ? Ce premier signe d’une traversée, ce fin liseré blanc qui s’étend de l’extrémité droite supérieure du vallon et qui amorce une légère descente avant de remonter sur la gauche annonce le sillon principal : celui du skieur au centre du tableau. Car cet homme minuscule n’est pas arrivé là par hasard. Saisi alors qu’il sort tout juste d’un replat, ce personnage au complet marron, au béret bleu et dont les mains rosées semblent dépourvues de gants est d’abord descendu. La trace de sa descente est marquée par un trait qui s’épaissit progressivement et qui dit la déformation du manteau neigeux par les skis. La lourdeur des spatules écrase la couche superficielle, dévoilant la pureté des neiges anciennement tombées et déjà ensevelies. Cette trace blanche indécente valorise les étincellements de la neige, qu’Amiet donne à voir grâce à une touche qui a gardé le souvenir de l’impressionnisme.

Ainsi, dans ce paysage composé principalement de touches bleues, jaunes et rosées, les seuls blancs véritables sont ceux qui s’apparentent au dessin en formant des démarcations : courbe du vallon, première diagonale descendante d’un skieur déjà passé, seconde diagonale plus visible – plus verticale aussi – du skieur en plein effort, qui s’apprête à remonter la pente. Si le tableau vibre, c’est donc grâce au travail du peintre et aux oppositions sur lesquelles il joue afin d’évoquer le mouvement de la neige aussi bien que celui du skieur : les pointillés de couleurs poudrées contrastent avec les trois lignes franches et blanches qui disent le passage, la frontière, la limite. La modernité aussi : celle d’Amiet qui travaille le blanc comme une couleur et qui interroge la forme et sa primauté, quitte à rendre la ligne d’horizon presque caduque. Celle de l’activité du seul personnage du tableau; cet homme qui pratique, au début du XXe siècle, une discipline chérie des touristes britanniques¹⁴ et encore peu démocratisée.

Il s’en passe des choses dans la blancheur d’un matin d’hiver lorsqu’on prend le temps de la contempler.

Certains pourraient voir dans cette toile d’Amiet les prémices d’une neige qui annonce l’abstraction blanche, une utilisation significative de cette couleur telle qu’elle est utilisée « au début du [XXe] siècle [lorsque] les expérimentations du blanc se renouvellent à travers l’esthétique du monochrome dans le cadre des avant-gardes modernistes »¹⁵. C’est d’ailleurs ce que suggère l’historien de l’art Serge Lemoine, qui, en contemplant le Grand Hiver ose la plaisanterie :

« [L]a principale caractéristique de ce tableau c’est d’être tout blanc et d’être vide. À la limite, on pourrait presque dire qu’il y a un défaut, ou une petite faute dans le tableau, c’est le skieur qui est au centre, qui est inutile. Si on l’enlève, le tableau est encore mieux. Mais je plaisante un peu, en disant cela.¹⁶ »

Inutile, le skieur ? Ou à quoi tient donc la plaisanterie ?

Comment un geste tel que le sien, celui qui consiste à faire la trace, à progresser au milieu de cet océan de neige jaune, de neige bleue pourrait-il être inutile ? C’est lui qui le créé, le véritable blanc ! Il est le faiseur de lignes dans un tableau composé principalement de touches, de points, de taches, de traitillés. La raison pour laquelle ce petit homme se trouve ici, faisant de grands pas souples sur une neige douce nous est certes inconnue. Peut-être rejoint-il simplement un village éloigné du sien, peut-être avance-t-il motivé seulement pour l’euphorie de sentir son corps en mouvement. Cependant, nul ne peut nier qu’il se dégage de sa démarche une joie simple, celle de « la dissolution absolue », de la « volatilisation de l’être dans un paysage qui n’existe plus. »¹⁷. L’homme au complet marron et au béret bleu outremer ne fait qu’une chose : il avance et se faisant, il nous emmène avec lui, dans l’extase de l’instant présent.


 

Car Amiet a compris, je le crois assurément, ce que disait Zola dans La Littérature et la gymnastique – essai tiré du recueil Mes haines, causeries littéraires et artistiques publié en 1866. Il a compris que face au « malaise général qu’éprouvent nos sociétés aveugles en face d’un avenir inconnu »¹⁸, la réponse était dans le mouvement. Oh ! ce geste moderne digne des premiers sportmen anglais ! Le voici, le génie d’Amiet : saisir l’action tout à fait moderne d’un homme qui avance joyeusement dans un immémorial paysage, ayant saisi que « [l]’effort efface tout – souvenirs et regrets, désirs et remords. »¹⁹. En invitant le spectateur à entrer dans une toile où le blanc est une couleur, le peintre s’inscrit comme un artiste incarnant les paradoxes de la modernité à laquelle il appartient, comme l’affirme Sylvie Patry : « Cette invention en quelque sorte, d’un monde primitif, d’un monde épargné par la modernité, c’est déjà une démarche assez moderne; ça répond à ce qu’a fait Gauguin quelques années auparavant en Bretagne. »²⁰. Le travail de la forme, qui saute aux yeux dans ce tableau et que l’artiste a pleinement investigué depuis ses séjours bretons, mais aussi celui de la touche et de la couleur communient ensemble et rendent compte d’une même volonté : retranscrire la joie pure de celui qui avance en glissant sur des milliers de soleils étincelants. Le skieur d’Amiet a compris qu’avancer était la clé du bonheur, quelle que soit l’immensité dans laquelle il se fond. D’ailleurs, cet homme, est-il vraiment seul ? En bas, à gauche de sa silhouette, des stries à la touche appuyée retiennent le regard… Que disent ces sillons ? Sont-ils la trace d’une chute, d’un ancien passage, comme l’est celui de la première ligne blanche, celle tout en haut du tableau ?

Et si « la moindre course dans la montagne dissout le temps, dilate l’espace, refoule l’esprit au fond de soi »²¹, que deviendra le skieur après son passage? La neige recouvrira-t-elle ses pas lissés ? Est-ce cette question qui m’a agitée des semaines durant, tandis que j’accumulais les lectures et autres recherches sur ce petit homme auquel je vouais toutes mes pensées ? Tentais-je de me rapprocher de lui, alors que je me sentais si loin, si coupée, de ces grands espaces qu’il incisait, justement ? Les réponses à ces questionnements ne peuvent être ni unanimes ni équivoques, seulement évanescentes.


*


Sous l’homme solitaire au petit béret outremer se trouve le souvenir d’un couple²², qui bien avant lui parcourait déjà cette étendue enneigée. Puisque « l’éclat abolit la conscience »²³ et que seul compte l’effort, la traversée se fait lumineuse. Le Grand Hiver d’Amiet, c’est un homme qui passe, c’est la paix retrouvée. L’agitation mentale absorbée par l’activité physique salvatrice effectuée au beau milieu d’un silence qui a déjà été foulé.


 


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¹« Frank Buscher », Dictionnaire Historique de la Suisse (DHS) [en ligne, mis à jour le 7 septembre 2011], [URL : https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/021993/2011-09-07/ (consulté le 20 décembre 2022).
²Paul Müller et Sylvie Patry notent en effet que cette génération « pionnière » d’artistes modernes suisses est caractérisée par un apprentissage de la peinture qui s’ancre fortement au sein du territoire européen, alternant des formations en Suisse et dans des pays voisins: « Leur carrière et leur art se caractérisent à la fois par un ancrage régional puissant, voire délibérément local […], tout en étant exemplaires de ce que Nicolas Bouvier appellera la « Suisse nomade », autant de trajectoires formant un géographie éclatée, multiple et internationale. » MÜLLER Paul et PATRY Sylvie, « Des modernités suisses » dans MÜLLER Paul et PATRY Sylvie (dir.), Modernités Suisses, Paris, Musée d’Orsay, Flammarion, 2021, p.14.
³Dans une lettre à son ami, Amiet interroge leur compréhension de l’impressionnisme : « Mon cher Giovanni, te souviens-tu de nos discussions sur l’impressionnisme ? Dont, d’ailleurs, nous n’avons rien compris, ni l’un, ni l’autre […] Non, vous devez reproduire l’impression que le sujet vous a faite. C’est de l’impressionnisme. » Cuno Amiet, Iwan Schumacher (2011), 17:15 – 17:44.
Cuno Amiet, Iwan Schumacher (2011), 00:20 – 00:25.
⁵On saisit d’ailleurs la portée de ces apprentissages riches de voyages et de circulation, en termes de conceptions artistiques, pour Cuno Amiet puisque comme le disent Paul Müller et Sylvie Patry : « ces féconds allers et retours, [ont aussi impactés] Amiet, figure centrale de la période, qui confiera avoir mieux compris son compatriote Hodler grâce à la découverte préalable de Gauguin en France. » (Modernités Suisses, op. cit., p.14).
⁶D’ALINCOURT Nathalie, « Cuno Amiet, aux marges de l’expressionnisme », Dossier de l’art, n°153, 2008, p.80-83, URL : https://www.dossiers-art.com/numero-153/balthus/cuno-amiet-aux-marges-l-expressionnisme.23722.php#article_23722.
⁷« Cuno Amiet, Soleur, 1868 – Oschwand, 1961 » dans Modernités Suisses, op. cit., p.153.
⁸« Ce qu’il cherche avant tout à exprimer, c’est l’impression, la sensation que le sujet a fait naître en lui dans ces conditions atmosphériques bien particulières. ». « Cuno Amiet, Bretonne couchée [Liegende Bretonin], 1893, Huile sur toile, 65x80 cm, S.D.b.g. : Amiet/93, Zurich, Kunsthaus Zürich, Association des amis de l’art de Zurich, 1975, Inv.1978/0024, Müller/Radlach 2014, n°1893.11. » (Modernités Suisses, op. cit., p.156).
Cuno Amiet, Iwan Schumacher (2011), 25:42 – 26:00.
¹⁰« Cuno Amiet, Soleur, 1868 – Oschwand, 1961 » (Modernités Suisses, op. cit., p.153).
¹¹« Son domicile […] deviendra dès 1913 et jusqu’à la fin des années 1930 un « lieu de pèlerinage » pour les artistes et amateurs d’art. », « Cuno Amiet. Haus auf der Oschwand, 1914 », Collection Pictet [en ligne], URL : https://www.collection.pictet/fr/oeuvre/haus-auf-der-oschwand (consulté le 2 décembre 2022).
¹²Séminaire de KREMER Nathalie, D/écrire les images : l’épreuve de la critique d’art, automne 2022, Université Sorbonne Nouvelle.
¹³KAENEL Philippe et KUNZ WESTERHOFF Dominique (dir.), Neige, blanc, papier. Poésie et arts visuels à l’âge contemporain, Genève, MetisPresses, Voltiges, 2012, p.13.
¹⁴« La Suisse, nation du ski: mythe ou réalité », Musée national suisse [en ligne, mis à jour le 13 janvier 2021], URL : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/2021/01/nation-du-ski-suisse/ (consulté le 5 janvier 2023).
¹⁵Philippe Kaenel et Dominique Kunz Westerhoff, Neige, blanc, papier, op. cit., p.13.
¹⁶LEMOINE Serge, Cuno Amiet, Iwan Schumacher (2011), 42:24 – 43:15. Je souligne.
¹⁷TESSON Sylvain dans « Sylvain Tesson, Sandrine Collette, Lionel Duroy et Philibert Humm », La grande librairie, France 5, le 12 octobre 2022, URL : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-15/4153387-emission-du-mercredi-12-octobre-2022.html.
¹⁸ZOLA Émile, « La littérature et la gymnastique », Mes haines, causeries littéraires et artistiques [1866], Paris, G. Charpentier et E. Fasquelles éditeurs [en ligne, mis à jour le 29 mars 2016], p. 58, URL : https://fr.wikisource.org/wiki/Mes_haines/La_Littérature_et_la_Gymnastique (consulté le 10 décembre 2022).
¹⁹TESSON Sylvain, Blanc, Paris : Gallimard, 2022, p. 16.
²⁰« Le Musée d’Orsay à Paris accueille une exposition sur les peintres suisse de la fin du 19e siècle », 19h30, RTS, le 5 juin 2021, URL : https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/le-musee-dorsay-a-paris-accueille-une-exposition-sur-les-peintres-suisses-de-la-fin-du-19e-siecle?urn=urn:rts:video:12254725 (consulté le 27 octobre 2022).
²¹TESSON Sylvain, Blanc, TESSON Sylvain, Blanc, Paris : Gallimard, 2022, p. 16.
²²Sylvie Patry m’a en effet éclairée quant à la possible explication de cet amas confus de touches éclectiques : « « En restaurant l’œuvre pour l’exposition, on a permis de mieux voir tout ce jeu de couleurs, de textures qui en fait la force, la puissance plastique et la modernité. Et on s’est aperçu en fait que ce skieur solitaire, que l’on imagine être Amiet, qui était lui-même un grand skieur, auparavant n’était pas seul : il y avait en fait un couple de skieurs, et on s’en est aperçu en restaurant. » « Le Musée d’Orsay à Paris accueille une exposition sur les peintres suisses de la fin du 19e siècle », 19h30, RTS, le 5 juin 2021, URL : https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/le-musee-dorsay-a-paris-accueille-une-exposition-sur-les-peintres-suisses-de-la-fin-du-19e-siecle?urn=urn:rts:video:12254725 (consulté le 27 octobre 2022).
²³TESSON Sylvain, Blanc, Paris, Gallimard, 2022, p.16.


Ressources


Bibliographie
  • D’ALINCOURT Nathalie, « Cuno Amiet, aux marges de l’expressionnisme », Dossier de l’art, n°153, 2008, p. 80-83, URL : https://www.dossiers-art.com/numero-153/balthus/cuno-amiet-aux-marges-l-expressionnisme.23722.php#article_23722
  • KAENEL Philippe et KUNZ WESTERHOFF Dominique, « Avant-propos », dans KAENEL Philippe et KUNZ WESTERHOFF Dominique (dir.), Neige, blanc, papier. Poésie et arts visuels à l’âge contemporain, Genève : MetisPresses, Voltiges, 2012, 304 p.
  • MÜLLER Paul et PATRY Sylvie (dir.), Modernités Suisses, Paris : Musée d’Orsay, Flammarion, 2021, 256 p.
  • REZA Yasmina, Art [1994], Paris : Gallimard, Folio, 2017, 120 p.
  • TESSON Sylvain, Blanc, Paris : Gallimard, 2022, 240 p.
  • ZOLA Émile, « La littérature et la gymnastique », Mes haines, causeries littéraires et artistiques [1866], Paris : G. Charpentier et E. Fasquelles éditeurs [en ligne, mis à jour le 29 mars 2016], p. 57-66, URL : https://fr.wikisource.org/wiki/Mes_haines/La_Littérature_et_la_Gymnastique (consulté le 10 décembre 2022).

Filmographie

  • Cuno Amiet, Iwan Schumacher (2011).

Sources électroniques


Cours universitaires
  • Séminaire de KREMER Nathalie, D/écrire les images : l’épreuve de la critique d’art, automne 2022, Université Sorbonne Nouvelle.

mise à jour le 25 avril 2023


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